S.F Sarthe

BRADBURY Raymond Douglas « Ray », né le 22 août 1920, mort le 5 juin 2012.



fahrenheit 451



Titre original : fahrenheit 451
Date de 1ère publication : 1953
Edition : denoël
Collection : présence du futur
Illustrateur : Stéphane Dumont
Année d’impression du volume : 1986
Nombre de pages : 160
Type S.F : uchronie
Note personnelle sur 100 : 90
Prix Hugo : 1954 (primé en 2004)%% %%

Appel à tous les limiers-robots, recherchez cet homme. Nom : Montag signes particuliers : Refuse le bonheur obligatoire et rêve d'un monde perdu où la littérature ne serait pas bannie. Cet ancien pompier est un dangereux criminel, au lieu de brûler les livres, il les lit. Le chef-d’œuvre de Ray Bradbury, dont Français Truffaut a écrit et réalisé l'adaptation cinématographique. Vedettes : Julie Christie et Oskar Werner.



Chroniques Martiennes



Titre original : The Martian Chronicles
Date de 1ère publication : 1955
Edition : denoël
Collection : présence du futur
Illustrateur : P. Karut
Année d’impression du volume : 1978
Nombre de pages : 260
Type S.F : nouvelles
Note personnelle sur 100 : 90



Les Martiens de l'An 2000 de Bradbury ne sont pas très différents des terriens. Mais ils sont télépathes… parfois sans le savoir. C’est ainsi que, la première expédition terrestre s’achemine ers Mars, une femme se met à fredonner un air d’une musique inconnue, et des paroles qu’elle ne comprend pas, « plaisir d’amour ne dure qu’un moment ». Troublée par cette petite chanson obsédante, jaloux des rêves qui l’accompagnent son mari accueille la fusée une arme à la main… Et c’est la fin de la première expédition terrestre. Qu’advint-il des autres ? C’est avec « ces chroniques martiennes » que Ray Bradbury donna un ton nouveau à la science fiction et en devint un des maîtres.



Un Coup De Tonnerre



Titre original : nr
Date de 1ère publication : 1948-1964
Edition : Gallimard
Collection : 1000 soleils
Illustrateur : jean olivier héron
Année d’impression du volume : 1976
Nombre de pages : 160
Type S.F : nouvelles
Note personnelle sur 100 : 85



L'animal roulait ses yeux, grands comme des œufs d`autruche, vides de toute expression, si ce n’est celle de la faim. Il ferma sa mâchoire avec un grincement de mort. Il courait, les os de son bassin écrasant les buissons, déracinant les arbres, ses pattes enfonçant la terre molle, y imprimant des traces profondes de six pouces. Il courait d'un pas glissant comme s'il exécutait une figure de ballet, incroyablement rapide et agile pour ses dix tonnes. Il avança prudemment dans cette arène ensoleillée, ses belles mains de reptile prospectant l'air.
« Mon Dieu ! Eckels se mordit les lèvres. Il pourrait se dresser sur ses pattes et saisir la lune.
- Chut! dit Travis furieux, il ne nous a pas encore vus.
- On ne pourra jamais le tuer. » Eckels prononça ce verdict calmement comme si aucun argument ne pouvait lui être opposé. Le fusil dans sa main lui semblait une arme d'enfant. « Nous avons été tous de venir. C’est impossible...